Ainsi, un peu de technique: si vous cliquez sur le menu, test du matériel vous observerez une augmentation du nombre des tests qui vous sont proposés. Je vois avec satisfaction que le test n° 6 concernant les capteurs volants est disponible. Le test n°7, concernant les postes de conduites est plus facile à utiliser. Le test n°1, concernant les aiguilles est dans son commentaire amélioré, on écoute le claquement de l’aiguille et l’on contrôle l’éclairage de la diode sur la carte Alim. Les plus chevronnés pourront choisir le numéro d’aiguille à partir duquel il souhaite effectuer le test. Je note que pour se faire il faut se reporter au test n°8, or il y a la une petite coquille, c’est au test n° 9, relatif aux modifications de paramètres qu’il faut se reporter. Mais l’utilisateur aura rectifié de lui-même. Pourquoi cela n’est pas sur la même page, voilà une petite question pour une prochaine rencontre des utilisateurs de Jao? Le test n° 8, relatif à la tension de commande générale n’est pas inutile, il peut permettre un diagnostique plus rapide lors d’une première mise en route.

Ce logiciel fait preuve d’une attention particulière pour aider le jeune utilisateur. Le programme install de la disquette est plus convivial. Quelques écrans viennent vous assister. Pour ma part, j’ai apprécié que le SETUP à présent se fasse automatiquement lors de la configuration.

Egalement la première chose que l’on remarque à la commande init, de démarrage, ce sont les nouveaux réseaux. A l’exemple de la maquette présenté à la rencontre d’octobre 1996, ceux ci sont très simples. Une navette composée de 2 cantons, à laquelle viennent ensuite s’ajouter deux aiguillages. Une boucle, un ovale avec 4 cantons, puis 8. De grands réseaux aussi.

La fonction Pilotage vous introduit dans un nouveau menu. Vous pouvez choisir la rubrique Dessin, simulation, convoi ou Fonctionnement normal (Pilotage) ou effectuer le test de votre réseau. Le Pilotage est plus agréable, car votre liste de convoi reste toujours visible, elle est directement accessible. Tout en faisant fonctionner votre maquette, vous pouvez consulter et modifier les détails, (les caractéristiques) de chaque machine. En marche normale, vous voyez clairement le canton où est positionnée la locomotive, et celui vers lequel elle va. De plus vous verrez apparaître vis à vis de chaque loco, des couleurs différentes, selon son état. Un vert foncé pour la reprise de vitesse, vert clair pour la marche normale, jaune et rouge pour le ralentissement et l’arrêt.

J’ai apprécié l’option affichage cantons, car alors on visualise bien les obstacles que rencontrera le convoi: une couleur bleu foncée pour le canton occupé, bleu clair pour le canton réservé. Cela devrait permettre de mieux surveiller une éventuelle perte d’itinéraire (improbable évidement?).

Cependant, j’ai regretté ici que la couleur, Rouge, Jaune ou Blanche soit peu lisible. De même, le convoi est représenté par un numéro de convoi, correspondant à l’ordre d’initialisation des locos. Si cet ordre est modifié, il arrive parfois alors que l’on ne sait plus à quel train ce numéro correspond, c’est alors la panique. Pour ma part, je souhaiterai que ce soit le nom de la loco (ou ses initiales) qui soit inscrit, il est vrai que la place sur l’écran pour se faire semble insuffisante.

Sur cet écran de pilotage, les autres commandes sont également facilement accessibles. Même, il y a un petit lexique des différentes actions possibles, aiguille, arrêt etc. Cela m’évitera alors de coller des petites étiquettes pense-bête sur mon ordinateur, afin de ne pas oublier ces fonctionnements. Je constate cependant que la commande Manœuvre n’y est pas mentionnée. Pour l’utilisateur amateur, l’ensemble de la réorganisation de cet écran est sympathique, je préfère cliquer avec la souris que de frapper le clavier. Toutefois, c’est l’utilisation de potentiomètres qui me semble le plus approprié en général et pour toutes les manœuvres.

Merci à JAO-SYSTEME pour toutes ces améliorations. Quant à vous cher utilisateur, n’hésitez pas, demandez cette nouvelle disquette.

Georges Théoleyre, le 10 janvier 1997.

Corrigé le 17 novembre 1999